La limitation de vitesse à 30km/h en agglomération est l’une des 146 propositions issues de la convention citoyenne pour le climat étudiée par le gouvernement.
Les avantages
Réduction de la pollution : le premier argument est écologique. En effet, moins on roule vite, moins on consomme d’essence, moins on émet de CO2 et on réduit l’effet de serre. Un rapport sur l’analyse coûts/bénéfices de la réduction de la vitesse de mars 2018 du Commissariat général au développement durable, confirme en partie ce fait.
Voiture et gestes barrières : la voiture reste encore une réponse valable notamment pour les personnes âgées et/ou malades.
Les points de vigilances
En cas de mise en place de la vitesse maximale à 30 km/h, le rapport du Commissariat général au développement durable estime que près de 20% du trafic se déporterait automatiquement vers d’autres mobilités. Cette période de Covid-19 est elle propice pour inciter les citoyens à utiliser les transports en commun ? RER, trains, métros, trams sont-ils capables de recevoir ce flux supplémentaire ?
Diminution de la vitesse, augmentation des verbalisations ?
Certains y voient le spectre de la politique du chiffre avec la verbalisation des excès de vitesse…
Une décision locale plutôt que nationale
Il va falloir être prudent sur le sujet afin de ne pas reproduire le mécontentement des 80 km/h, faire avec la crise sanitaire mais avancer néanmoins sur les questions climatiques. La question sera étudiée à la rentrée d’août, un peu avant le plan de relance qui sera axé sur la transition écologique.
Toujours est-il que la mise en place de cette mesure ne devrait pas intervenir avant 2021…