Votre contrat de fourniture d’énergie n’est peut-être pas adapté à la recharge d’une voiture électrique. Afin de réduire vos factures, vous pouvez opter pour des offres plus avantageuses, dont certaines ont été spécifiquement conçues pour les utilisateurs de véhicules à batterie. Un changement qui peut vous faire économiser plusieurs centaines d’euros chaque année. Automobile-Propre a analysé 53 offres d’électricité pour vous aider à recharger sans vous faire détrousser.

Rouler en voiture électrique est nettement plus économique qu’en essence ou en diesel. Quel que soit votre fournisseur d’énergie, vos recharges resteront toujours moins coûteuses que des pleins de carburant. Sachez toutefois qu’il est possible de réduire vos dépenses au plus bas en optant pour une offre d’électricité adaptée.

Accueillir un véhicule à batterie chez soi génère en effet une hausse importante de la consommation. Il est donc recommandé de réviser son contrat d’énergie et de planifier ses recharges pour éviter une flambée des factures.

Sur une année, l’écart de prix peut s’élever à plusieurs centaines d’euros entre deux contrats et selon votre kilométrage. Pour vous aider dans votre choix, nous avons passé au peigne fin 53 offres de différents fournisseurs d’électricité. Retrouvez au bas de cet article notre classement, des moins chères aux plus onéreuses, en date du 29 juin 2021.

Certaines offres dédiées aux utilisateurs de voitures électriques ne sont pas systématiquement les plus avantageuses. D’autres ne sont accessibles qu’aux clients équipés d’un compteur Linky communicant. Ce compteur permet aux fournisseurs d’appliquer des tarifs plus flexibles que les formules classiques « Base » (où l’électricité est facturée à un prix fixe) et « HP/HC » (où l’électricité est un peu moins chère durant les heures creuses et beaucoup plus chère en heures pleines).

La tarification dynamique, une offre périlleuse

Le jeune fournisseur Barry propose ainsi une offre à « tarif dynamique » radicalement différente des formules habituelles. Avec ce contrat, le prix du kWh fluctue tout au long de la journée en suivant le cours du marché de gros de l’électricité. Barry informe ses clients des tarifs en temps réel à travers une application smartphone. Il faut donc la consulter très fréquemment pour lancer la recharge lorsque l’électricité est moins chère, tel un trader négociant des actions en bourse.

Attention toutefois, outre la charge mentale imposée au consommateur, cette offre est à la merci des variations du marché. Au moment de rédiger cet article, le prix TTC du kWh sur 24 heures s’étend de 0,18 à 0,21 €. C’est nettement plus que les tarifs des offres réglementées. Si le client peut bénéficier de prix extrêmement bas lorsque la production électrique est « excédentaire », il doit cependant assumer les tarifs explosifs appliqués lors des pics de consommation, qui peuvent culminer autour de 0,30 €/kWh TTC.

L’imprévisibilité de cette offre ne nous permet pas d’estimer le coût annuel des recharges. Par ailleurs, elle ne garantit pas un approvisionnement en électricité d’origine renouvelable.

Des offres en heures (super) creuses avantageuses

Le compteur Linky permet également à TotalEnergies de proposer une offre « heures super-creuses ». En plus de la plage d’heures creuses habituelle (de 23 h à 7 h) facturant le kWh à 0,135 € TTC, l’énergéticien fait chuter le tarif à 0,112 € TTC entre 2 h et 6 h du matin. Un joli rabais contrebalancé par un prix relativement élevé en heures pleines de 0,185 € TTC. L’offre inclut une électricité renouvelable, certifiée par le mécanisme des garanties d’origine. Elle arrive en seconde position de notre classement des offres les plus économiques, talonnant de peu la formule « Elec’car 3 ans » d’Engie.

Cette dernière est exclusivement réservée aux propriétaires de voitures électriques (une attestation sur l’honneur est exigée à la souscription). Elle propose un tarif de 0,1835 €/kWh TTC en heures pleines et 0,112 €/kWh TTC en heures creuses. En plus d’être très légèrement moins chère que l’offre « heures super creuses » de TotalEnergies, celle d’Engie présente l’avantage d’étendre son rabais sur l’ensemble des 8 heures creuses quotidiennes et pas uniquement entre 2 h et 6 h. Elle certifie également une électricité d’origine renouvelable.

Fournisseur historique, EDF peine à séduire avec son offre « Vert auto » dédiée aux utilisateurs de voitures électriques. Outre un abonnement bien plus cher, l’entreprise d’État facture 0,1961 €/kWh TTC en heures pleines, plus difficiles à compenser malgré les 0,1175 €/kWh TTC appliqués en heures creuses.

Programmer ses recharges pour économiser

Attention, pour économiser grâce à ces offres il est impératif de réaliser la grande majorité de vos consommations durant les heures creuses ou super-creuses. Les prix de l’abonnement et du kWh en heures pleines sont en effet plus élevés que ceux des formules « base » (entre 0,145 et 0,165 €/kWh TTC pour ces dernières).

Rien de bien compliqué pour cela : il suffit de programmer le lancement de la recharge de votre voiture électrique. Vous pouvez l’effectuer directement sur l’écran de bord du véhicule ou via l’application smartphone du constructeur. Autrement, il est tout à fait possible de piloter la recharge en branchant sur votre prise un simple minuteur (entre 5 et 10 €), une prise connectée Wifi (entre 10 et 20 €, avec l’avantage du comptage d’énergie pour certains modèles) ou en optant pour une wallbox dotée d’une telle fonctionnalité.

De coûteuses offres vraiment vertes

Si vous êtes davantage concernés par l’impact environnemental de l’électricité que par les économies, vous pouvez toujours opter pour l’offre d’un fournisseur « vraiment vert ». Quelques acteurs comme Enercoop et Planète Oui ne se contentent pas d’acheter des garanties d’origine dont l’efficacité est parfois critiquée, ils sont également producteurs locaux d’électricité photovoltaïque, solaire ou hydraulique.

D’autres comme Ilek et Ekwateur n’en produisent pas, mais promettent d’acheter l’équivalent de votre consommation à une centrale « verte » française que vous pouvez parfois choisir. Ces fournisseurs proposent cependant des tarifs nettement plus élevés, aussi bien en formule « base » qu’en « HP/HC ». La plupart de leurs offres se retrouvent donc en bas de notre classement, qui considère uniquement le coût total des recharges.

Classement des offres d’électricité les moins chères pour recharger une voiture électrique

• Ce classement est basé sur un compteur 9 kVA et 2 624 kWh de consommation annuelle, soit 16 000 km/an en Peugeot e-208 (consommation moyenne de 16,4 kWh/100 km en cycle mixte WLTP).
• Pour les offres heures creuses et heures super creuses, nous avons considéré des recharges exclusivement réalisées sur ces tranches horaires. Vous pouvez programmer votre véhicule ou votre prise/wallbox afin que la recharge soit lancée au bon moment.

Source : www.automobile-propre.com

L’été est là, le thermomètre continue de grimper et les jours de pluie se font de plus en plus rares. Pour toutes ses raisons, il est parfois difficile de trouver un coin d’ombre où garer sa voiture. Mais saviez-vous que la laisser en plein soleil pourrait l’abîmer ?

Eh oui, il n’y a pas que pour les passagers qu’il est désagréable de se retrouver en plein soleil, la voiture souffre elle aussi. Bien sûr, la couleur de cette dernière va avoir un impact sur l’absorption des rayons du soleil, mais ce ne sont pas les seuls facteurs à prendre en compte.

Lorsqu’une voiture est exposée à de très grosses chaleurs pendant de longues heures, les conséquences peuvent être assez embêtantes. La carrosserie peut subir une décoloration à cause des rayons UV mais ce n’est pas tout.

Les joints en caoutchouc qui servent à l’étanchéité dans la voiture peuvent être impactés. Exposés à une température très importante, ces derniers peuvent se ramollir et entraîner des fuites plus tard. Quant aux éléments en plastique comme le volant ou bien le tableau de bord, ceux-ci peuvent se déformer ou bien se craqueler en étant exposés à la chaleur. Cette dernière peut même parfois atteindre les 70°C quand la température extérieure est de 35/40°C.

Enfin, les risques d’incendie sont présents chez les véhicules un peu plus usés et souffrant d’une fuite du circuit de carburant. C’est pour cette raison que la moindre odeur de carburant doit vous alerter et vous amener à faire vérifier ça chez un spécialiste.

Des solutions

Bien sûr, il existe des remèdes contre ses grosses chaleurs. Tout d’abord les places à l’ombre mais également les pare-soleil. Enfin, il est conseillé d’aérer la voiture avant de repartir. Cela permettra de faire redescendre la température avant le départ. Quant à la climatisation, parfois celle-ci n’est pas en option…

Source : www.autonews.fr

Pionnière de la lignée des “6” chez Peugeot, la citadine 106 a fait son apparition il y a 30 ans déjà. Ceci signifie que les premiers modèles immatriculés pourront être considérés comme des “véhicules de collection » à partir de cette année, dans la catégorie des youngtimers. Happy birthday Peugeot 106 !

La Peugeot 106 a connu son lancement commercial le 12 septembre 1991 puis fut produite jusqu’en 2003 à 2,8 millions d’exemplaires. Véritable succès commercial, la petite citadine au lion a lancé la lignée des 6, dont le véritable best-seller de la catégorie supérieure, la 206 apparue en 1998, reste la voiture française la plus vendue de tous les temps !

La 106 était une voiture citadine destinée, selon le marketing de l’époque, à un public plutôt féminin, les publicités n’étant absolument pas complexées par ce qui serait aujourd’hui considéré comme de la pure misogynie. La petite auto était notamment associée à des slogans tels que “Monsieur est prêt à tout pour pouvoir emprunter la voiture de sa femme” ou encore “C’est la première fois que les hommes sont fous de la voiture de leur femme”… c’était un autre temps, pas si lointain que ça !

Essence, Diesel et… électrique !

Légère et logeable, la Peugeot 106 a existé en de nombreuses déclinaisons 3 ou 5 portes avec des moteurs essence dont les puissances variaient entre 45 ch pour le premier moteur essence de 954 cm3 et 120 ch pour le quatre cylindres 1.6 de la 106 S16 (arrivée plus tard, après 1996). À partir de 1992, des variantes Diesel ont fait leur apparition, les économies à la pompe furent au rendez-vous. La même année, le plus modeste des moteurs essence a vu sa puissance progresser à 50 ch et toutes les variantes au sans-plomb se sont équipées d’un catalyseur. Seuls deux moteurs Diesel ont existé sur la Peugeot 106 : le 1.4D de 50 ch (jusqu’en novembre 1994) et le 1.5D de 58 ch (à partir de novembre 1994).

On l’oublie souvent mais la Peugeot 106 a aussi existé en version 100% électrique. Bien avant l’engouement généralisé pour cette nouvelle forme de mobilité, la 106 Electric était un peu trop avant-gardiste. Elle fut lancée en 1995 avec un moteur Leroy-Somer à courant continu délivrant jusqu’à 20 kW (27 ch) en crête. La voiture était alors capable d’atteindre une vitesse de pointe de 90 km/h et embarquait une batterie au Nickel-Cadmium, lui offrant une autonomie allant jusqu’à 90 km. Seuls 3 542 exemplaires de la 106 Electric ont trouvé preneur avant l’arrêt de la production.

Une expo dédiée au Musée Peugeot

Le Musée de l’Aventure Peugeot situé à Sochaux (25 600) organise cette année une rétrospective avec quelques déclinaisons emblématiques de sa 106. Une dizaine de véhicules seront exposés parmi les 130 se trouvant en exposition permanente sur un total de 450 véhicules possédés par le Musée de l’Aventure, si l’on compte l’ensemble des réserves.

Le samedi 11 septembre prochain (de 14h à 17h), un grand rassemblement de Peugeot 106 est d’ailleurs attendu, en partenariat avec le Club Team 106 Rallye et le Club 106 s16.net, pour célébrer dignement les 30 ans du modèle. Ce meeting se déroulera sur le parking du musée et les propriétaires de 106 pourront entrer gratuitement dans le musée toute la durée du week-end sur présentation de leur carte grise. Pour les autres, le plein tarif reste à 9 €. Les enfants de 7 à 18 ans, les étudiants, le personnel du groupe Stellantis, les personnes en situation de handicap et les demandeurs d’emploi bénéficient d’un tarif réduit à 5€. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 7 ans.

La Peugeot 106 a été déclinée en plus d’une vingtaine de séries spéciales ou limitées : Carte Noire, Roland-Garros, Zénith, Le Mans, Eden Park, Inès de la Fressange, Cartoon, Open, Quicksilver, Enfant Terrible et bien d’autres en font partie. Huit modèles spécifiques sont déjà présents au Musée de l’Aventure Peugeot jusqu’à fin 2021 pour l’exposition qui est consacrée au modèle. En voici la liste exhaustive : 106 Rallye (version italienne de 1994), 106 XSi (1992), 106 Signature (1995), 106 S16 (1997), 106 Enfant Terrible (2002), 106 Electric (1996), 106 Maxi (1997) et 106 Cabriolet (prototype de 1992).

Source : https://generationvoyage.fr